En aout 2019, j’ai eu la chance de passer 10 jours dans la forêt amazonienne grâce à Pachama Alliance. J’écris la chance car j’ai gagné ce voyage par tirage au sort. 

   Nous avons visité trois communautés Achuars. Ces communautés démarrent leur journée en se racontant leurs rêves, ils les interprètent et c’est ainsi qu’il décident de leur programme. J’ai été frappée par leur délicatesse et leur prévenance. A l’écoute de notre confort même pour des choses qui leur étaient superflues. C’est un clairement préjugé: cela m’a étonnée de trouver cette sensibilité auprès de personnes qui vivent de manière aussi rustique. Je suppose que le fait d’être alerte dans la forêt développe cette qualité de prévenance vis-à-vis des autres.
     Ces communautés, en restant vivre dans la forêt sans le confort moderne, sont les gardiens et protecteurs de ces territoires. Ils défendent la forêt contre l’exploitation pétrolières ou pour le bois. 

    J’ai aussi passé un moment très fort au pied d’un Kapokier; ce sont les plus hauts arbres de la forêt amazonienne. A leur pied, les racines sont apparentes et elles forment des plis. Chaque pli était comme une petite grotte, un abri dans lequel se blottir.  Nous en avons chacun choisi un pour nous recueillir et méditer. C’est l’un des moments les plus profonds de mon voyage.
    J’ai ressenti la vulnérabilité de cette immense forêt; pas d’incendie du côté où j’étais, mais certains arbres n’en étaient pas au même stade que d’autres d’une même espèce. Par exemple, la majorité étaient en feuilles vertes et plusieurs autres étaient à un stade de fin d’automne. D’après les guides, ces arbres ont perdu leurs repères suite au réchauffement climatique.

    Alors je suis rentrée avec la volonté de faire encore plus attention à ce que je consomme: moins de plastique, moins de viande, moins d’eau. Consommer moins et mieux en général. Acheter de meilleure qualité pour garder plus longtemps.  Ré-utiliser et acheter d’occasion. Je cherche ce que je peux faire pour réduire encore mon empreinte sur la Terre, me rendre plus légère.

     L’homme n’est pas sur la Terre pour dompter la nature, c’est elle qui a tellement à nous apprendre. Devenir plus responsable, s’engager pour que nos enfants vivent mieux. Cela fait partie des valeurs de la Movement Medicine. Je ne sais pas expliquer comment et ni pourquoi mais plus je prends conscience de mon corps, plus je prends conscience de la qualité de mes relations aux autres et à l’environnement dans lequel je vis. Ce qui me paraissait compliqué ou un trop gros effort, il y a quelques mois devient soudainement une évidence, le moins que je puisse faire. Et même si cela me demande plus de temps et d’effort. Je trouve des solutions pour rendre ma vie dans le monde moderne plus en harmonie avec la nature sans rien perdre des possibilités offertes par les progrès d’une science éthique et résponsable.

Vidéo

Mes 100jours de danse

Le 17 aout, je me suis mise au défi de danser pendant 100 jours et de poster 25 secondes de cette danse tous les jours.

Mon intention pour ce défi est d’oser danser la danse de ma vie et que chacun trouve les ressources intérieures pour danser la danse de sa propre vie. 

Voilà la vidéo et les intentions de la 13e semaine  

Thèmes ou intentions quotidiennes

• Lundi         : 3min de calme : Simplement écouter
• Mardi         : La playliste des chambres du coeur – partie 2
• Mercredi   : partie 3
• Jeudi          : partie 4 
• Vendredi   : partie 5
• Samedi      : Conclusion : Ne restez pas trop longtemps sur vos ordis
• Dimanche : La playliste des chambres du coeur – partie 7

 Musiques

1. Lava de Thomasz Kraal
2. Tempête par Les Tambours du Bronx
3. Cargo par Les Tambours du Bronx
4. Experience de Ludovico Einaudi
5. Clouds, The Mind on the (re)Wind de Ezio Bosso
6. The snow prelude no 15 de Ludovic Einaudi
7. Dead again de Asa

Retrouvez les récap’ hebdo du Défi 100jours de danse

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